Emmanuelle Cosse, ministre du Logement et de l’Habitat durable se rendra à Champs-sur-Marne, en Seine-et-Marne, ce jeudi 9 mars, pour la signature d’une Alliance Nationale Bois Construction Rénovation, en présence de plusieurs acteurs de la filière bois.
Quelle meilleure preuve que l’exemple, pour inciter les professionnels à utiliser davantage le bois dans les systèmes constructifs.
Le 9 mars, la ministre du Logement Emmanuel Cosse se déplacera en Seine-et-Marne pour visiter, avec plusieurs professionnels de la filière, une opération de 60 logements sociaux collectifs et individuels. Le procédé constructif associe structure béton, ossature en bois, fenêtre bois, et un bardage à lames verticales en douglas pour l’enveloppe.
« De par ses performances carbone, ses caractéristiques énergétiques et environnementales, et son potentiel de valorisation de la ressource nationale, l’intérêt de l’utilisation du bois matériau dans la construction et la rénovation des bâtiments n’est plus à démontrer », assure le ministère.
La Ministre se rendra ensuite à l’Institut Technologique Forêt Cellulose Bois-construction Ameublement (FCBA) pour signer l’Alliance Nationale Bois Construction Rénovation.
Seront également présents Christian Piquet, représentant France Bois Régions, Bruno Léchevin, président de l’ADEME, Luc Charmasson, vice-président du Comité Stratégique de Filière Bois et Sylvain Mathieu, représentant le président de Régions de France
Alliance Nationale Bois Construction : diffuser les avantages du bois
« A travers la création de cette alliance, les signataires ont pour ambition d’inciter les maîtres d’ouvrage à utiliser le bois dans leurs opérations de construction et de rénovation, et constituer un cadre pour l’action publique », précise le ministère du Logement, dans un communiqué.
Selon Codifab, comité professionnel de développement des industries françaises de l’ameublement, l’alliance a pour objectif de « diffuser et faire connaître les avantages qui s’attachent à l’usage du matériau bois dans la construction : économie d’eau et d’énergie, rapidité de réalisation des chantiers, nuisances limitées pour l’occupant et les riverains; intégration facilitée dans une approche de préfabrication, compromis « légèreté/robustesse », émissions CO2 évitées, qualité architecturale renouvelée, confort de vie et qualité des ambiances intérieures».
Elle permettra aussi de «contribuer» au développement de l’usage des matériaux biosourcés renouvelables, d’une économie circulaire et d’une ville plus durable.