Ça ne fait pas de bruit et peu en parle mais de nombreuses actions sont menées dans le cadre de la transition énergétique. À l’instar de la politique d’isolation des bâtiments, impulsée par le gouvernement il y a 3 ans pour limiter les déperditions énergétiques, ce sont les acteurs de terrain, par leurs mobilisations, qui multiplient les initiatives pour la production d’énergie verte. Centrales photovoltaïques, parcs éoliens, chaufferies bois… autant de possibilités de produire des énergies renouvelables, financées par la grande tendance du moment, le crowdfunding (financement participatif). Ce n’est pas une nouveauté mais la démarche prend de l’ampleur. La conscience écologique n’étant malheureusement pas un sacerdos pour les organismes financiers, les acteurs locaux, moteurs de ces projets peuvent démontrer, grâce à cet apport solidaire, qu’est le financement participatif, tout l’intérêt et l’engouement des projets, autant financier, écologique que sur l’emploi, afin d’obtenir le soutien des banques. C’est bien ici que le développement durable prend tout son sens : utiliser une énergie renouvelable locale, en circuit court, tout en respectant son environnement afin que le produit de cette énergie soit mis au service des habitants et des entreprises du secteur. Selon l’association négaWatt, ceci représente pour les territoires et les acteurs économiques et sociaux « des retombées locales considérables en matière de fiscalité, d’activité économique et d’emploi. Une opportunité de développer dans la durée des activités économiques pleines de sens et susceptibles d’offrir des revenus directs et indirects aux habitants ». C’est ce que l’on pourrait aussi appeler une économie solidaire.