Le bois reste un matériau plébiscité, dont l’attrait va de pair avec les exigences en matière de développement durable et de consommation énergétique.
L’évolution du marché
En 2016, 9 % des maisons et 28 % des extensions actuellement construites en France sont en bois. En 2017-2018, le marché devrait être encore plus porteur, car l’Etat s’est clairement positionné en faveur de son développement dans la construction de maisons individuelles, et plus récemment d’immeubles bois de moyenne et grande hauteur.
Une esthétique marquée et adaptée
De la résidence contemporaine à la maison traditionnelle en passant par le typique chalet, le bois convient à toutes les architectures. Elles peuvent facilement s’habiller de différents types de bardages : en bois (Épicéa, Red Cedar, Pin Douglas, Pin Maritime, Peuplier, Mélèze, Châtaignier)… Les goûts et les couleurs sont infinis.
Le bardage donne l’identité du bâti
Un revêtement de type bardage, crépis, fibres et ciment ou autre, vient habiller le bâti, lui donnant sa véritable identité architecturale. Un habillage extérieur en bois vient se fixer sur des liteaux, eux-mêmes fixés sur le voile travaillant (panneaux de contreventement) et les montants. L’espace entre les liteaux assure la circulation de l’air pour éviter la condensation et l’humidité. Le revêtement extérieur ne possède aucun rôle structurel. La mise en œuvre des revêtements extérieurs en bois doit être conforme au DTU 41.2. Le Document Technique Unifié 31.2 (DTU) couvre quant à lui, la conception et la mise en œuvre de maisons et bâtiments à ossature bois en intégrant les normes européennes.
Quel bois à l’extérieur : les bois massifs naturellement durables
Il s’agit le plus souvent de résineux. Ces essences, naturellement résistantes aux intempéries, attaques d’insectes et de champignons, ont de belles teintes chaudes. Mais elles grisonnent avec le temps. Quant aux Epicéas et Sapins, ils doivent faire l’objet d’un procédé de préservation (autoclave ou traitement à haute température-THT) avant d’être installés en extérieur. Sur une façade très exposée aux vents dominants, seule une essence classe d’emploi 3-2, exempte d’aubier, correspondant à une humidification très fréquente sur des périodes de plusieurs semaines, pourra convenir.
Quel bois à l’extérieur : le bardage pré-peint
Avec des variations de couleurs irrégulières, le vieillissement du bois est souvent vécu par les maîtres d’ouvrage comme une dégradation du revêtement. Pour répondre à la demande en lames de bois naturel visuellement stables, les fabricants redoublent de solutions, avec des bois pré-grisés ou pré-peints en usine. Ces finitions concernent toutes les essences, traitées ou non.
Elles permettent de personnaliser les façades, avec une garantie de couverture d’au moins 10 ans, de quoi rassurer une clientèle tentée par le bois, mais retenue par son entretien.
En phase avec son environnement
Tout au long de sa vie, le bois absorbe le gaz carbonique. Même coupé, le tronc conserve sa capacité de stockage et participe ainsi à la réduction des gaz à effet de serre. La construction bois utilise aussi le plus souvent une ressource locale, dans un rayon maximum de 200 km autour du chantier. Les bois coupés sont gérés durablement : 94 % des bois utilisés sont certifiés PEFC et 6 % FSC.