Sortie du numéro 98 d’Architecture Bois : entretien du bois et isolation

Préparez vos projets de demain avec le numéro 98 d’Architecture Bois, désormais disponible en kiosque et sur notre boutique en ligne, en version papier.

Informez-vous sur la construction bois avec le numéro 98 d’Architecture Bois

Au sommaire de ce numéro 98 d’Architecture Bois (juin-juillet) :

• Des dossiers « Bardages et terrasses bois : comment les entretenir ? » et « Bien isoler, mieux respirer : méthodes »
• Des reportages : 5 maisons bois de rêve et 1 extension
• Des logements en bois inédits
• Les actualités de la filière bois
• Le suivi de chantier d’une maison bois
• Le dossier région pour trouver son constructeur de maison bois en région Nouvelle-Aquitaine

Extrait des reportages du numéro 98 d’Architecture Bois :

Extrait des dossiers du numéro 98 d’Architecture Bois :

Numéro 98 d’Architecture Bois – ÉDITORIAL :

Opportunité historique

La période que nous vivons actuellement est troublante. Une crise sanitaire et un confinement qui plongent le monde dans une psychose entretenue. « Nous sommes en guerre » vient-on nous dire alors que l’on commémore les héros de la seconde guerre mondiale et ses 60 millions de morts. «  La pire crise que l’on ait connu !  » Le monde a la mémoire courte. Il me semble pourtant que novembre 2015, le terrorisme, l’état d’urgence, ne sont pas si loin. Beaucoup veulent croire que cette période va donner naissance à une réflexion plus vaste sur nos comportements, notre manière de travailler, de collaborer, de consommer. Nous sommes pourtant toujours dans l’attente d’une vision, d’un cap. La volonté de construire ensemble pour mieux vivre doit être accompagnée de gestes et de symboles forts de l’exécutif. « Trouve ton pourquoi » écrivait Simon Sineck, « et tu seras suivi ». Pourtant, en réponse à la réduction des gaz à effets de serre, constatée pendant le confinement, les politiques ou meilleurs commerciaux de la World Compagny, nous vendent la nécessité du redémarrage économique à tout prix. Quitte à polluer plus, à bafouer les traités et les hommes qui œuvrent pour le bien commun ! Alors qu’il y a une opportunité historique d’évoluer vers une société décentralisée, plus cohérente pour l’Homme dans sa gestion de l’alimentation, de l’éducation et de l’habitat, nous restons tournés, semble-t-il, vers le coté obscur. Selon l’OMS, la pollution tue 1,1 million de personnes chaque année en Chine et 47000, en France. Difficile à entendre, pour moi aussi, mais le Covid-19 a épargné plus de vies qu’il n’en a prises. La malnutrition concerne 820 millions d’humains, et la liste des méfaits de notre modèle économique pose évidemment question. Aujourd’hui, on en constate directement ses limites. Ces masques achetés à l’autre bout du monde, bien que nous puissions les produire, est l’illustration que l’on maximise le profit au détriment du bon sens écologique et humain. L’économie circulaire est l’une des clés. La filière bois en est l’exemple ! Un Pin maritime planté dans les Landes, géré par les coopératives forestières, puis transformé en bois de construction par une scierie locale, pour la fabrication de maison en bois, qu’un constructeur de Nouvelle-Aquitaine saura construire, constitue une ébauche d’économie circulaire, de développement durable. La transition écologique n’est pas la révolution mais le bon sens et la cohérence pour tous. L’État a injecté des milliards pour la crise financière de 2008 et plus encore dans cette crise sanitaire. Ne pourrait-il faire de même pour accélérer cette transition vers un vrai modèle écologique ? Nous avons les richesses et la ressource, il ne manque que la volonté politique.

Je vous souhaite une bonne lecture et venez partager vos idées sur nos réseaux sociaux.
Maxime Kouyoumdjian-Simonin

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