Au milieu des marais sauvages, cette maison à ossature bois en Oregon dévoile des lignes audacieuses. Située en Oregon, aux États-Unis, cette résidence de 269 m2 explore le brouillage des frontières entre l’intérieur et l’extérieur.
Un chemin retiré bordé d’étangs et de forêts. Derrière les arbres, se découvre une architecture sculpturale marquée par ses toitures inclinées. Tout aussi original, le plan en U de la résidence est organisé autour de la cour qui surplombe la vue. « Au premier étage, que l’on soit d’un côté ou d’un autre, on peut observer la circulation des individus. Cela permet de relier les deux niveaux supérieurs qui forment les bords supérieurs de la forme en U » explique l’architecte de l’agence Boora. La résidence se compose de deux parties. Le bâtiment principal en bois accueille les pièces à vivre ainsi que les chambres de la maison. L’autre bâtiment est occupé par un bureau et un garage. Une passerelle couverte relie ces deux bâtiments.
Elle protège la cour des vents et des tempêtes hivernales tout en préservant l’intimité du rez-de-chaussée. Le salon principal, qui occupe l’étage du grand bâtiment, offre une vue panoramique exceptionnelle sur le paysage. Des parois de verre recouvrent les trois côtés de l’étage, abolissant les frontières entre l’intérieur et l’extérieur de façon vertigineuse, à tel point « qu’on a l’impression d’avoir les pieds suspendus au dessus de la forêt » décrit l’architecte.
Maison à ossature bois en Oregon
L’architecture de la maison joue sur la dualité entre un espace entièrement ouvert sur le paysage et un rez-de-chaussée privé. Ainsi, le niveau inférieur, plus intimiste, est occupé par les deux chambres, leurs salles de bains et une salle modulable transformable en salon ou en chambre d’amis en tirant sur des panneaux coulissants.
Le deuxième bâtiment accueille au premier niveau un bureau et une salle de bains, tandis qu’un garage a été aménagé au rez-de-chaussée. La morphologie du toit, librement inspiré de l’art japonais du pliage forme un plafond origami dans le bureau. L’architecte a cherché à maintenir une cohérence des matériaux entre l’intérieur et l’extérieur.
Ainsi par exemple, le calcaire de la promenade longeant la maison se retrouve dans les pièces du niveau inférieur du bâtiment principal et le marbre utilisé en extérieur se retrouve également dans la salle de bains. Et les lattes de cèdre horizontales de la passerelle couverte sont utilisées à l’intérieur pour cacher les portes et les placards. À la tombée du jour, les frontières entre intérieur et extérieur s’estompent plus encore. Perdue dans la nature sauvage, la résidence éclaire alors les marais alentours telle une lanterne dans la nuit.
Texte : Serum Presse – Source : Architecture Bois
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