La définition exacte du parquet apparaît dans la norme européenne EN-13756 – 2018, « le parquet est un revêtement de sol en bois avec une couche supérieure, noble, d’une épaisseur minimale de 2,5mm ».
En effet, un parquet massif est fabriqué à partir d’un seul morceau de bois, taillé et usiné pour créer des lattes de parquet. La provenance du bois peut varier. Mais il est souvent fabriqué à partir de différentes essences de bois, comme le chêne, le hêtre, et le merisier. Le bois est généralement issu de forêts gérées de manière durable, où les arbres sont replantés pour remplacer ceux qui sont coupés.
Comment choisir l’essence de son parquet ?
Il est important de noter que le choix de l’essence de bois dépend de vos préférences esthétiques et de votre budget, ainsi que de l’utilisation prévue de la pièce où le parquet sera installé.
À chaque essence de bois correspond une dureté spécifique, qui lui permet de résister à l’usure.
Il existe plusieurs essences de bois françaises qui sont couramment utilisées pour fabriquer du parquet massif :
- Le chêne : c’est l’essence de bois la plus populaire en France pour la fabrication de parquet massif. Le chêne est solide, durable et résistant aux rayures et aux chocs.
- Le hêtre : c’est une essence de bois claire et homogène qui convient bien aux intérieurs modernes. Le hêtre est relativement doux et peut être facilement rayé ou abîmé, il est donc moins adapté aux pièces à fort trafic.
- Le merisier : c’est une essence de bois qui a une couleur brun rougeâtre et une texture légèrement irrégulière. Le merisier est plus cher que le chêne et le hêtre, mais il est très esthétique et apporte une touche de chaleur à n’importe quelle pièce.
Peut-il se poser dans toute la maison ?
Le parquet massif est considéré comme une option de revêtement de sol durable et de qualité, car il peut être poncé et rénové plusieurs fois au fil du temps.
Le parquet massif peut être posé dans n’importe quelle pièce de la maison, mais il est important de tenir également compte de leur résistance à l’humidité pour la pose dans les pieces humides. Les professionnels les ont classées de A à D, leur attribuant une dureté de parquet et une couche d’usure spécifiques à chacune.
– Pièces à passage modéré (Classe de dureté A)
Le dressing, les couloirs d’étage, le bureau, les chambres d’adultes et d’ados. Pour ces pièces à usage peu fréquent, toutes les essences sont appropriées, même des bois tendres, comme le Sapin, l’Epicéa, le Pin Sylvestre, l’Aulne.
– Pièces à passage moyen (Classe de dureté B)
Il s’agit bien souvent d’un séjour et/ou d’une salle à manger ; à ne pas confondre avec la pièce à vivre qui inclut la cuisine. Dans ces lieux, les types de parquets peuvent être de classe de dureté A ou B. Cette dernière classe intègre les Noyer, Pin Maritime, Merisier ou Mélèze. L’épaisseur de la couche d’usure doit être supérieure à 3mm.
– Pièces à passage fréquent (Classe de dureté C)
Très fréquentés, les halls d’entrée et couloirs sont les lieux qui recensent le plus grand nombre de pas au m2. Il y a encore les chambres d’enfants soumises aux chocs et aux taches, et la cuisine. Les pièces de vie, comme le salon et la salle à manger peuvent nécessiter un parquet de classe de dureté C, en fonction l’intensité de son utilisation. Tous les types d’essences sont à leur place, en respectant tout de même une couche d’usure de 3mm à 6mm …
– La classe de dureté D ne concerne pas les habitations.
Il est important de noter que le parquet massif nécessite un certain entretien et une humidité relative relativement stable dans la pièce où il est installé.