Encore trop faiblement utilisé en France et ailleurs, le panneau solaire ont beaucoup d’atouts à faire valoir dans ce contexte de transition énergétique.
Il représente 5% de la production d’électivité en France, et 6% des énergies d’origine renouvelables. Le solaire n’a pas encore rendu son meilleur rendement. Et pourtant, c’est un des moyens les plus avantageux pour les particuliers comme pour le privé. Des quantités produites de plus en plus fortes et rentables, des installations et composantes de moins en moins chères. Mais c’est aussi un secteur qui connaît quelques contraintes.
Tout d’abord, suivant la région dans lesquels les capteurs sont installés, la production sera différente. En effet, un même capteur dans le sud de la France peut produire jusque 40% d’électricité en plus qu’un, installé dans le nord de la France. Aussi, le poids de ceux-ci ne leur permet pas de recouvrir des toits métalliques entiers. C’est pourquoi les panneaux solaires connaissent de nombreuses innovations.
De nouvelles utilisations
Puisque que les toitures ne peuvent supporter d’être recouvertes entièrement de panneaux solaires lourds, deux solutions s’offrent aux constructeurs. La première est “simplement’’ de diminuer le poids de ces capteurs. Ainsi, les fabricants DAS energy et Flisom ont présenté à Intersolar 2017 – le salon international des énergies renouvelables – des panneaux légers, conçus pour les toitures métalliques.
La deuxième solution réside dans l’idée de ne plus exposer les panneaux PV uniquement sur les toits mais aussi sur les façades. Cela inclurait de nouvelles contraintes comme l’exposition, l’esthétisme, ou la sécurité. Mais certains constructeurs proposent déjà ce service, qui va être de plus en plus utilisé.
Ainsi le panneau solaire va connaître de grandes innovations. De plus en plus légers, il disposent déjà de capteurs souples, très minces ou même en rouleau. Cela ouvre de nouvelles perspectives d’utilisation, sur les bâtiments ou pourquoi pas sur les voitures des particuliers ou dans les transports de demain.
Texte : Sacha Jean – Photo : Skeeze – Pixabay