Les fenêtres et autres surfaces vitrées apportent la lumière dans l’habitat. Elles doivent assurer la sécurité et l’isolation de la maison. Le principe de prise en compte des parois vitrées dans la RT2012 a été allégé au 1er janvier 2015 pour certaines configurations de bâtiments.
Les fenêtres bois sont les championnes de l’isolation thermique et acoustique. Car mauvais conducteur de chaleur, le bois limite davantage les zones de déperdition thermique. Au revers, le coût est plus élevé, même pour les fenêtres en bois industriel. Grâce au bois lamellé-collée, le bois convient parfaitement aux fenêtres de grands formats comme les baies ou pour les vérandas. Le bois peut être peint dans un choix de couleur quasiment infini. Son principal inconvénient en menuiserie est l’entretien nécessaire pour lutter contre les effets du temps.
Cette solution, mixte, combine les atouts des deux matériaux : isolation du bois et robustesse de l’aluminium. La partie extérieure étant en aluminium, les fenêtres bois / alu sont en plus, sans entretien. Le bois est mis en place côté intérieur pour offrir le confort de son fort potentiel thermique. Ce principe permet donc de profiter des avantages d’une fenêtre bois sans en avoir les inconvénients… à part son prix élevé en raison de la haute technicité de ce type de menuiserie extérieure.
Mise en oeuvre
Le clos est assuré par l’intégration des menuiseries dans les murs à ossature bois. Le choix du type de pose se détermine en fonction du gros oeuvre : bois ou maçonnerie, et du type d’isolation : intérieure ou extérieure. La mise en oeuvre des menuiseries, et dans la construction bois, est soumise aux règles énoncées dans les DTU 36.5 et 31.2. En neuf ou pour une extension :
• Pose en applique au nu intérieur lorsque l’isolation thermique est intérieure ;
• Pose en applique au nu extérieur lorsque l’isolation thermique est extérieure ;
• Pose en tunnel sur une ossature bois.
Texte : Serum Presse
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