De l’exotisme sur les berges du Canal des Landes ! Symétrique, faussement rectangulaire, blanche et en bois, la maison ressemble aux villas créoles.Typique de l’architecture créole, la varangue entoure la maison, quand une jolie frise encadre la toiture de l’étage.
La maison est nichée au cœur d’une végétation typique ; des pins côté jardin et des palmiers côté rue. Achevée en 2013, cette maison de 143 m² est l’œuvre de l’entreprise CBA, un constructeur local. « Le défi a été de construire cette maison sur un terrain remblayé, c’est-à-dire sans maçonnerie car cela était trop coûteux » se souvient Pascal Lorin, en charge du lot bois.
La maison est ainsi portée par des pieux battus métalliques sur lesquels reposent la structure en bois (système poteaux-poutres) et la charpente traditionnelle. Typique des villas créoles, la maison est coiffée d’une double toiture quatre pans en tuiles canal romane, qui abrite ce qui pourrait être confondu avec les varangues des villas réunionnaises.
Enroulée autour de la maison, la terrasse couverte achève sa course au niveau du jardin, en offrant au salon et à la cuisine le luxe de s’y prolonger. Au même niveau, la maison compte deux chambres et une salle de bains. La suite parentale a préféré s’exporter à l’étage afin de bénéficier d’un panorama à 360 ° sur la propriété.
Au sud, côté jardin, la maison reçoit deux grandes baies vitrées tandis qu’au nord, les ouvertures sont réduites et protégées par de jolies volets en bois marron glacé. D’humeur coloniale, la maison jongle entre l’architecture d’ici et de là. Le bois assure l’harmonie entre le passé et le présent, et le blanc charme l’innocence du temps.
Texte : Laurène Delion
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