La 9e édition du concours Jacques Rougerie appelle les architectes, designers et ingénieurs à inventer des habitats innovants sous et sur la mer ou encore dans l’espace. Avec, pour source d’inspiration, le biomimétisme…
Alors que les données sur l’océan et l’espace sont encore partielles, l’humain imagine déjà des moyens d’habiter ces environnements a priori inhospitaliers. Le concours Jacques Rougerie est l’un des concours qui font émerger ce type de projets à la fois futuristes et visionnaires.
« Aujourd’hui plus que jamais, de nouvelles formes d’habitat et de mobilité, de nouveaux modes de vie inventifs et économes doivent être conçus pour les 10 milliards d’êtres humains que nous serons en 2050 et dont les trois quarts vivront près de rivages marins et seront particulièrement soumis aux enjeux de la montée du niveau des océans. Par ailleurs, les travaux prospectifs sur l’habitat dans l’espace n’ont jamais été aussi ambitieux. Il faut agir pour préserver et construire durablement le futur de l’humanité », explique Jacques Rougeries
Imiter le vivant
Sa fondation appelle donc les architectes, designers et ingénieurs du monde entier à imaginer des projets en phase avec ces grands enjeux. Ils devront s’appuyer sur les principes du biomimétisme, l’imitation du vivant, pour répondre à des problématiques comme la montée des océans, l’habitat sous la mer, sur la Lune et dans l’espace, dans une logique de développement durable. Six prix, d’une valeur totale de 30 000 € seront décernés.
Cette édition s’annonce particulièrement prometteuse car elle entre en résonance avec la célébration du 500e anniversaire de la mort de Léonard de Vinci et du cinquantenaire du premier pas de l’homme sur la Lune.
Depuis la création du concours Jacques Rougerie, plus de 7000 candidats en provenance de 135 pays ont déjà participé. Pour cette 9e édition, les participants peuvent déposer leur candidature jusqu’au 8 novembre, sur le site de l’événement.
Texte : C.T – Photo de Une : © Dymitur Malcew – Fondation Jacques Rougerie
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