Le terrain conditionne le choix des fondations. S’il en existe plusieurs, seule l’étude de sol « G12 » engage la responsabilité du technicien ou du cabinet d’étude qui la réalise. Cette étude précise le poids qu’il peut supporter.
Plots et longrines
Les fondations superficielles sont les plus courantes pour les constructions de maisons individuelles en bois. Elles limitent considérablement le coût du terrassement et de la maçonnerie. Elles se présentent sous différentes formes dont la fondation en plots, la plus répandue pour la pose d’une dalle bois. La maison ne repose pas sur une dalle en béton mais sur plusieurs plots ou pieux métalliques. Les plots répartissent les charges sur des ouvrages de maçonnerie à semelle carrée ou rectangulaire réalisés en béton non ou peu armé.
Les semelles filantes
Les semelles filantes sont très couramment utilisées pour la mise en place de vides sanitaires. Elles constituent une variante des fondations sur plots. Il s’agit d’un ouvrage linéaire en béton armé. Il supporte le mur de soubassement maçonné qui délimite le sous-sol ou le vide-sanitaire. Cette technique est indispensable sur sols humides ou perméables.
La dalle sur terre-plein
Il s’agit d’une dalle en béton coulée sur place, servant à la fois à bien répartir les charges de la construction et à soutenir les murs périphériques. Cette dalle, appelée encore radier, est la solution à choisir lorsque le sol risque de ne pas porter suffisamment. La dalle de béton armé est coulée sur le terrain. L’estimation va de 100 à 170 € HT / m² selon le prix d’un m3 de béton.
Il existe deux sortes de dallage sur terre-plein, selon que le mur de façade est à l’aplomb du mur de soubassement ou non. Dans le premier cas, la dalle est indépendante, dans l’autre cas, elle est solidaire des fondations.
Pieux et pilotis
Les fondations profondes sont indispensables pour des sols de faible portance. La reprise de charge se fait alors par la résistance du sol sous la fondation, mais également par les frottements latéraux des pieux. Ce type de fondation est particulièrement adapté à la construction poteaux-poutres. Lorsqu’ils sont encastrés, les pieux, comme les pilotis, peuvent assurer le contreventement et reprendre les efforts verticaux. Les travaux de construction au sol sont réduits, se limitant à la réalisation des poteaux de fondations.