Au nombre de 5, les classes d’emploi du bois ne sont pas des classes de performance. Il s’agit d’une classification qui permet d’établir les différentes situations auxquelles peut être exposé le bois.
Les classes d’emploi du bois
La classe 1 : les bois en intérieur
C’est la situation des meubles bois, parquets, lambris, menuiseries et aménagements intérieurs bois…
La classe d’emploi 2 : les bois en intérieur ou sous-abri
Situation des charpentes, ossatures… par exemple un auvent couvert.
La classe d’emploi 3 : les bois en extérieur sans contact avec le sol et exposés aux intempéries
On distingue 2 classes d’emploi :
- la classe d’emploi 3.1 pour les bois en extérieur avec séchage rapide
- la classe d’emploi 3.2 pour les bois en extérieur avec humidification prolongée
- Dans la classe d’emploi 3 on retrouve les situations des bois qui sont hors sol et exposés directement aux intempéries, particulièrement la pluie. Exemples d’ouvrages entrant dans cette classe : fenêtres et autres menuiseries extérieures, revêtements extérieurs (bardages en général), éléments d’ossature exposés aux intempéries (comme certains éléments de charpente).
La classe 4 : les bois utilisés en extérieur en contact avec le sol ou l’eau douce
Par extension, la classe d’emploi 4 regroupe aussi les ouvrages aériens susceptibles de piéger l’eau. On retrouve par exemple : poteaux supports de lignes, traverses, piquets, aménagements de plans d’eau (pilotis, pontons, retenues de berges…).
Du fait des conceptions induisant des pièges à eau, une majorité des applications de mobiliers d’extérieur, jeux de plein air, aménagements d’espaces verts, bâtiments agricoles, platelages et caillebotis, glissières de sécurité, rondins en situation horizontale entrent aussi dans cette classe d’emploi.
La classe d’emploi 5 : les bois en contact avec l’eau de mer
Il existe un risque biologique pour ces bois à cause du térébrant marin qui peut percer, creuser et dégrader les bois immergés. Il n’existe aujourd’hui aucune technologie de traitement pour atteindre cette classe d’emploi, cependant certaines essences exotiques peuvent répondre à cet usage.
Abus de langage Un « bois traité classe 3 ou classe 4 » est un abus de langage, cette dénomination n’est pas une preuve de performance et d’aptitude à l’usage. Le bois « traité pour une aptitude à l’usage en classe d’emploi 3 ou classe d’emploi 4 » est correct. |
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