Chauffer sa piscine, c’est s’assurer de profiter de son bassin à l’année. Plusieurs solutions existent sur le marché : PAC, panneaux solaires, poêle à bois… Les fabricants rivalisent d’imagination pour gagner en confort et en facilité d’utilisation. Découvrez 5 idées disponibles sur le marché !
Au-delà de l’esthétique et du bien-être, ce sont les améliorations en termes d’entretien (automatisation des appareils) et de confort (chauffage du bassin) qui marquent le marché.
Chauffer sa piscine : oui, et à distance !
Le coffret de commande centralisé AquaLink TRi® (Zodiac) permet de mettre en route sa pompe à chaleur, à distance. Il se gère via un accès internet ou smartphone classique. L’utilisateur peut aussi utiliser la télécommande sans fil, AquaPalm, ou directement l’écran LCD du coffret.
Ce coffret permet aussi de commander quatre autres équipements :
- pompe filtration
- système de traitement d’eau
- robot hydraulique à pression
- éclairage
- nage à contre-courant
- lame d’eau…
- l’électrolyseur au sel (sous réserve qu’il soit de la même marque).
Une PAC facile à installer
Dans le domaine du chauffage, nouveautés et originalités se disputent la palme ! Ainsi Zodiac a innové avec son kit Easy Connect spécial PACZM&P. Cet outil s’adresse à ceux qui n’ont pas la possibilité de réaliser les aménagements spécifiques à l’installation d’une PAC. Il s’adresse aux possesseurs de piscines soit hors-sol à parois rigides, soit enterrées.
Facile à installer et à démonter, cette petite pompe est connectée par deux tuyaux à une tête immergée. Silencieuse, elle est indépendante de la filtration. Le système affiche une puissance de 4 kW à 11 kW. Il représente toutefois un budget de 2 000 €, PACZM&P comprise.
Chauffer sa piscine à l’énergie solaire
Le solaire n’est pas en reste, avec deux nouveautés de chez Bonvarlet. Ce concepteur girondin a mis au point deux systèmes qui concilient esthétisme et efficacité.
- Le premier, assez classique, incite à installer les capteurs sur un toit ou un plan orienté plein sud à plus ou moins 30 °C.
- le second, à l’esthétique particulièrement réussie, consiste en une installation au sol des capteurs recouverts de pavés de verre.
Dans ces conditions, il convient de prévoir une réservation équivalente à 40 % de la surface de la piscine. À raison de 1 m de large sur 1 à 3 m de long minimum, suivant le nombre de m² de panneaux à installer, le tout sur 15 cm de profondeur.
Des capteurs innovants
Mais ce sont les capteurs eux-mêmes, qui sont source d’innovation. Contrairement aux autres principes existants, les capteurs de la gamme Optimum/Bonvarlet possèdent non pas deux mais trois parois. La première étant transparente, le soleil, en la traversant, ne la chauffe pas, limitant ainsi la température extérieure du capteur et donc les pertes directes de calories dans l’air ambiant (surtout s’il y a du vent). La transformation des calories, apportées par le rayonnement solaire, se réalise par le biais de la deuxième membrane. Autour de cette paroi noire interne au capteur circulent deux lames d’eau qui monte aussitôt en température.
Outre son esthétique avantageuse, cette technologie exclusive et brevetée, augmente l’efficacité des capteurs de 30 % à 50 %, pour un rendement optimal avoisinant 1000 W/h/m². Sur le plan technique, les capteurs sont reliés au système de filtration, en fonction du système choisi (pompe standard ou régulation indépendante). L’eau circulera dans les capteurs dès que la filtration se mettra en route et s’arrêtera en même temps.
Autre possibilité, la circulation de l’eau sera indépendante à la filtration, permettant ainsi de programmer le fonctionnement des capteurs pendant les heures d’ensoleillement. Comptez alors entre 150 et 300 € HT/m² de capteur toit (avec ou sans effet de serre) contre 500 € HT/m² de capteur sous pavés de verre, éclairage par LEDs en sus.
Un poêle à bois immergé
Enfin, la rédaction d’Architecture BOIS a décidé d’attribuer la palme de l’originalité au système de chauffage STØRVATT ; il s’agit, ni plus ni moins d’un poêle à bois immergé dans la piscine.
Décliné du chauffage à bois des bains nordiques bien connu en Alaska, ce chauffage présente une puissance de 40 kW. Pour un budget équivalent à celui d’une petite PAC, soit 1 250 € TTC avec le kit de fixation inclus ( tarifs 2013 ), le système garantit une montée en degrés rapide et un coût de fonctionnement peu onéreux ( le prix des bûches de bois ).
Petit bémol, le stockage du bois : un lieu à créer s’il n’existe pas encore. Très apprécié dans les hôtels spa à bassin extérieur, l’équipement confère un charme indéniable à la zone de baignade.
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