Le chauffage au bois ou bois-énergie utilise des combustibles bois pour produire de la chaleur. Il séduit de plus en plus les Français, à la recherche d’une solution performante de chauffage domestique. Le combustible bois se décline sous différentes formes, de la plus traditionnelle à la plus innovante, pour se chauffer à la saison froide.
On estime à 8 millions environ, le nombre de ménages se chauffant totalement ou partiellement avec un foyer fermé/insert, poêle, cuisinière ou une chaudière fonctionnant au bois bûche ou aux granulés de bois.
Le bois : un combustible innovant
Chaque année, à l’approche de l’hiver, le réseau électrique entre en tension. Sans parler de l’augmentation exponentielle de l’électricité, combinée à celle du gaz et du fioul. En comparaison, les combustibles normés pour le chauffage au bois s’affirment comme des sources d’énergie performantes et pérennes. Un peu plus à l’abri de la hausse des prix, du fait de sa production locale.
Le bois-énergie est porté par ses multiples atouts. Ils sont le fruits d’investissements en R&D et de la démarche d’amélioration continue de la filière Forêt-Bois.
Aujourd’hui, plus de 95 % de la production française est certifiée. Il existe trois certifications pour s’assurer de la qualité d’un combustible : DINplus, ENplus, NF Biocombustibles
Le combustible bois se décline ainsi sous différentes formes, qui ont leurs avantages et leurs inconvénients.
Les granulés ou « pellets »
1,7 Mt de granulés de bois est produit en France (Chiffres 2020, source Propellet). Un volume en croissance qui est en mesure de faire face à l’évolution de la demande.
Grâce à sa qualité parfaitement contrôlée, il est considéré comme le combustible bois le plus performant, offrant le meilleur rendement. De forme cylindrique, les granulés de bois sont de surcroît pratiques d’utilisation. Ils sont proposés conditionnés en sacs, pour l’usage dans des poêles, ou en vrac, pour les chaudières.
Chauffage au bois : les bûches, combustibles traditionnels
Les contours de ce marché sont difficiles à cerner précisément, compte tenu du poids de l’autoconsommation en France.
Ainsi que le souligne le réseau France Bois Bûche, il s’agit de privilégier du bois sec, bien calibré et issu d’essences nobles. Un bois bûche mal séché, à 30 ou 40 % d’humidité, occasionnera en effet une perte de près de 25 % du rendement énergétique par rapport à une bûche à un taux d’humidité de 20 %.
La certification « NF Biocombustibles solides – bois de chauffage » assure aux consommateurs un bois bûche de qualité depuis son façonnage jusqu’à la livraison chez le consommateur : longueur, humidité, essences de bois utilisées, etc.
La bûche densifiée ou de bois compressé
On les appelle bûches densifiées ou de bois compressé. Elles sont produites grâce à une importante pression mécanique sur la sciure ou les copeaux de bois lors de la fabrication. Aucun ajout de produit chimique n’est utilisé lors de leur confection.
Ce procédé permet de garantir un combustible avec un très faible taux d’humidité. Les fabricants proposent des bûches spéciales jour et des bûches pour la nuit. ces dernières sont conçues pour se consumer plus lentement.
Facile à manipuler du fait de leur légèreté, elles sont facilement empilables et offrent un gain de place non négligeable.
© Woodstock
Chauffage au bois : le combustible industriel
Également appelées bois déchiqueté, les plaquettes forestières se présentent sous la forme de copeaux de tailles homogènes résultant du broyage du bois de faible valeur.
Utilisées en tant que combustibles, elles sont surtout destinées aux chaufferies collectives et industrielles.
Le bois-énergie utilisé comme chauffage revêt donc bien des solutions. Innovants ou traditionnels, ces combustibles bois offrent un autre atout indéniable par rapport à une autre source d’énergie : le spectacle de la flamme !
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